Fellows 2009/2010
Professeur Rana Partap Behal
Deshbandu College, University of Delhi, Inde
History of Tea Plantation. Labour in Assam. India During the Colonial Rule.
enseigne l’histoire coloniale de l’Inde au Deshbandhu College de l’Université de Delhi. Rana Partap Behal a été chercheur invité entre autres à l’Université Cornell (USA) et à l’Université de Cambridge (UK). Ses recherches se concentrent sur l’histoire du travail en Inde moderne.
À l’IGK, Rana Behal travaille sur l’histoire des plantations de thé dans l’Assam colonial. L’analyse de la vie et du travail des cultivateurs de thé et de leur main-d’œuvre constitue le cœur de son travail. Sa recherche s’articule autour de l’émergence et de la transformation des plantations de thé dans l’Assam, région qui est devenue un des principaux producteurs sur le marché mondial. De nombreux migrants issus d’autres régions du sous-continent indien ont travaillé dans ces plantations. Ce projet s’inscrit dans le cadre plus vaste d’une histoire des plantations dans les colonies britanniques d’outre-mer au XIXe siècle. Toutes ces plantations présentent les caractéristiques premières suivantes : une production tournée vers l’exportation dans le secteur agricole, l’emploi de méthodes d’organisation industrielles et la mobilisation à grande échelle d’une main-d’œuvre enrôlée de force.
Publications
One Hundred Years of Servitude. Political Economy of Tea Plantations in Colonial Assam. New Dehli: Tulika Books, 2014.
avec Alice Mah, et Babacar Fall, éd. Rethinking Work. Global Historical and Sociological Perspectives. New Delhi: Tulika Books, 2011.
« Boundaries and Shifting Forms of Resistance. Labour in Assam Tea Plantations During Colonial Rule ». In Sklaverei und Zwangsarbeit zwischen Akzeptanz und Widerstand, édité par Elisabeth Herrmann-Otto, 427‑51. Hildesheim: Georg Olms Verlag, 2011.
« Changing Paradigms of South Asian Labour Historiography ». In Grenzenüberschreitende Arbeitergeschichte. Konzepte Und Erkundungen = Labour History Beyond Borders. Concepts and Exploration, édité par Marcel van der Linden et Eva Himmelstoss, 63‑76. Leipzig: AVA - Akademische Verlagsanstalt, 2010.
« Coolie Drivers Or Benevolent Paternalists? British Tea Planters in Assam and the Indenture Labour System ». Modern Asian Studies 44, no 01 (2010): 29.
avec Marcel van der Linden, éd. Coolies, Capital, and Colonialism. Studies in Indian Labour History. Cambridge: Cambridge University Press, 2007.
Dernière mise à jour: 08. Février 2016
Dr Isaïe Dougnon
Université de Bamako, Mali
Work and Social Justice in Contemporary Mali
travaille à la Faculté des Lettres, Langues, Art et Sciences Humaines (FLASH) de l’Université Bamako. De 1998 à 2003, il étudie la migration paysanne et le transfert des connaissances du Pays Dogon vers l’Office du Niger. Entre 2003 et 2005, il coordonne le projet Water Anthropology qui donne naissance à une étude sur l’influence de la migration sur l’irrigation au Nord du Mali.
Dans son projet actuel intitulé Life Cycle, Rites and Career in Modern Work : The Case of Contemporary Mali, Isaïe Dougnon se penche sur la question du travail moderne. Il examine les nouvelles technologies et les structures d’organisation pour tenter de mesurer l’ampleur des changements qu’elles induisent sur les activités humaines et sur les us et coutumes qui s’y rapportent. L’étude des interactions entre le parcours de vie et la carrière professionnelle peut mettre en lumière de tels changements dans le monde du travail et de la vie quotidienne en Afrique postcoloniale. Une particularité réside dans la transformation de la perception du temps qui structure le devenir professionnel d’un individu, c’est-à-dire des moments où l’individu est scolarisé, quitte l’école, obtient son premier emploi et enfin prend sa retraite. Pour accélérer leur carrière, les fonctionnaires comme les hommes d’affaires et les intellectuels ont recours à des rites secrets ou public. Isaïe Dougnon examine le choix des rites précis et interroge la manière dont fonctionne la perception du temps dans certains services publics qui cherchent à assurer à l’individu une progression de carrière professionnelle ininterrompue. Il analyse de près les répercussions de cette manipulation du temps sur les relations intergénérationnelles au regards du temps de travail et de la durée de la vie en Afrique.
Publications
« Migration and Competition Around Commercial Spaces. The Case of Songhay Migrants at the Kumasi Central Market, Ghana 1930-1948 ». In African Roads to Prosperity. People en Route to Socio-Cultural and Economic Transformations, édité par Akinyinka Akinyoade et Jan-Bart Gewald, 74‑93. Boston, MA: Brill, 2015.
« Migration as Coping with Risk. African Migrants’ Conception of Being far from Home and States’ Policy of Barriers ». In African Migrations. Patterns and Perspectives, édité par Abdoulaye Kane et Todd H. Leedy, 35‑58. Bloomington, IN: Indiana University Press, 2013.
« Migration of Children and Youth in Mali. Global versus Local Discourses ». In African Children at Work. Working and Learning in Growing up for Life, édité par M. F. C. Bourdillon et Gerd Spittler, 143‑68. Berlin: LIT Verlag, 2012.
« Child Trafficking or Labor Migration? A Historical Perspective from Mali’s Dogon Country ». Humanity 2, no 1 (2011): 85‑105.
« Migration for ‘White Man’s Work’. An Empirical Rebuttal to Marxist Theory ». African Identities 7, no 3 (2009): 353‑71.
Travail de blanc, travail de noir. La migration des paysans dogon vers l’Office du Niger et au Ghana, 1910-1980. Paris: Karthala, 2007.
Dernière mise à jour: 08. Février 2016
Professeur Jacob Eyferth
Université de Chicago, États-Unis
Cotton and Gender in the Chinese Revolution, 1949–1966.
enseigne l’histoire sociale de la Chine moderne au Department of East Asian Languages and Cultures de l’Université de Chicago. Il passe son doctorat à l’Université de Leyde puis obtient plusieurs bourses de recherches, entre autres des universités d’Oxford, Harvard et Rutgers. Avant de se rendre à Chicago, il enseigne à l’Université Simon Fraser de Vancouver. Son champ de recherche comprend des éléments des études de genre, de l’histoire des technologies et de l’histoire de la vie quotidienne au cours de la Révolution chinoise.
À l’IGK, Jacob Eyferth reconstitue la vie des femmes en milieu rural, qui constituent un segment de population doublement marginalisé. Durant des siècles, le filage et le tissage ont occupé une place centrale dans la vie de ces femmes chinoises. La révolution socialiste de 1949 bouleverse cette situation en plaçant le tissage ainsi que d’autres métiers sous le contrôle de l’État. Un nombre croissant de femmes sont alors contraintes d’abandonner leur travail domestique pour prendre part avec leurs maris au travail « productif ». Ce changement a été salué en Chine comme une libération des femmes, il a pourtant détruit les réseaux sociaux et marginalisé la vie des femmes.
Publications
« Moins pour plus. Surtravail des femmes rurales et sous-consommation dans la Chine de Mao ». Traduit par Geneviève Knibiehler. Clio. Femmes, Genre, Histoire, no 41 (2015): 65‑87.
« Women’s Work and the Politics of Homespun in Socialist China, 1949–1980 ». International Review of Social History 57, no 03 (2012): 365‑91.
« 技术的源与流:四川夹江造纸匠群体中的行业崇拜、祖先与知识的传播 [= Technology as Source and Stream. Trade Gods, Ancestors, and the Transmission of Knowledge among Papermakers in Jiajiang, Sichuan] ». Traduit par 艾费特. The Chinese Journal for the History of Science and Technology 32, no 1 (2011): 18‑27.
« Craft Knowledge at the Interface of Written and Oral Cultures ». East Asian Science, Technology and Society 4, no 2 (2010): 185‑205.
Eating Rice from Bamboo Roots. The Social History of a Community of Handicraft Papermakers in Rural Sichuan, 1920-2000. Cambridge, MA: Harvard University Press, 2009.
How China Works. Perspectives on the Twentieth-Century Industrial Workplace, éd. New York, NY: Routledge, 2006.
Dernière mise à jour: 08. Février 2016
Professeur Babacar Fall
Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal
Youth Employment Crisis in Africa : A Historical Perspective on the Informal Sector and Emigration toward Europe. The Case Study of Senegal
dirige le History and Geography Didactic Department à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal. Avant d’être fellow à l’IGK, il a été chercheur invité au Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung (Centre de recherche en sciences sociales de Berlin) ainsi qu’à l’Université Stanford. Il vient d’achever sont projet de livre intitulé Le travail au Sénégal au XXe siècle. En 2008, il reçoit le titre de docteur honoris causa de l’Université du Havre.
À l’IGK, Babacar Fall mène son travail de recherche sur le thème : Crise de l’emploi des jeunes en Afrique : une perspective historique sur le secteur informel et sur l’émigration vers l’Europe. Il aborde un certain nombre de questions importantes, dont l’histoire et les traits caractéristiques du secteur du travail informel dans les villes africaines, son rôle croissant face à la crise du marché du travail, ainsi que le rôle joué par la jeunesse dans ce domaine. Son analyse se concentre sur le chômage des jeunes et les faibles perspectives existant au Sénégal pour la jeunesse, ainsi que sur l’espoir croissant de trouver le bonheur en Europe. En outre, il met en lumière les revers de cette évolution et mène une analyse critique des forces et des faiblesses du contrôle de l’immigration clandestine.
Publications
avec Ineke Phaf-Rheinberger, et Andreas Eckert, éd. Travail et culture dans un monde globalisé. De l’Afrique à l’Amérique latine / Work and Culture in a Globalized World. From Africa to Latin America. Paris: Karthala, 2015.
« Une conftontation d’acteurs de la décolonisation. Mamadou Dia et les syndicats au Sénégal (1956-1962) ». In Les indépendances en Afrique. L’événement et ses mémoires, 1957/1960-2010, édité par Odile Goerg, Jean-Luc Martineau, et Didier Nativel, 51‑72. Rennes: Presses Universitaires de Rennes, 2013.
Le travail au Sénégal au XXe siècle. Paris: Karthala, 2011.
avec Rana P. Behal et Alice Mah, éd. Rethinking Work. Global Historical and Sociological Perspectives. New Delhi: Tulika Books, 2011.
Social History in French West Africa. Forced Labor, Labor Market, Women and Politics. Amsterdam: SEPHIS, 2002.
Ajustement structurel et emploi au Sénégal, éd. Paris: Karthala, 1997.
Le travail forcé en Afrique-Occidentale française, 1900-1946. Paris: Karthala, 1993.
Dernière mise à jour: 08. Février 2016
Dr Therese Garstenauer
Univerität Wien, Vienne, Autriche
Was für eine Art von Arbeit ist der Dienst am Staat ?
therese.garstenauer(at)wu.ac.at
a étudié la sociologie, l’histoire et la littérature russes dans plusieurs universités à Vienne, à Moscou et à Édinbourg. Entre 2000 et 2002, elle travaille sur le licenciement et les interdictions d’exercice de profession comme forme de persécution nationale-socialiste en Autriche. Avant de rejoindre l’IGK, elle est assistante de recherche à l’Institut für Wirtschafts- und Sozialgeschichte (institut d’histoire économique et sociale) de l’Université de Vienne. Dans sa thèse, elle analyse les contacts et la coopération entre les chercheu(ses)rs russes et « occidentaux » dans le domaine de la recherche sur les femmes et le genre.
Pour ses travaux de recherche à l’IGK, Theresa Garstenauer interroge la nature du travail au service de l’État. Selon une approche comparative, elle se penche sur l’Autriche et l’Union Soviétique des années vingt. Quelle diversité de positions et de hiérarchies la fonction publique recouvre-t-elle ? Sur quel concept de parcours de vie une carrière dans la fonction publique se fonde-t-elle ? Quelles structures genrées sont caractéristiques de la fonction publique ? Dans quelle mesure le champs des tâches d’un fonctionnaire évolue-t-il au cours de sa vie professionnelle ?
Publications
avec Thomas Hübel, et Klara Löffler, éd. Arbeit im Lebenslauf. Verhandlungen von (erwerbs-)biographischer Normalität. Bielefeld: transcript, 2016.
« Der Staat als Arbeitgeber. Österreich und Sowjetrussland/ die Sowjetunion in der Zwischenkriegszeit ». In Arbeit und Recht seit 1800. Historisch und vergleichend, europäisch und global, édité par Joachim Rückert, 329‑42. Köln: Böhlau, 2014.
« Beamte im Un/Ruhestand. Überlegungen zu österreichischen Staatsbediensteten ». Édité par Josef Ehmer. Österreichische Zeitschrift für Geschichte [= Themenheft Ruhestand] 22, no 3 (2011): 81‑111.
Geschlechterforschung in Moskau. Expertise, Aktivismus und Akademie. Wien: LIT Verlag, 2010.
avec Alexander Mejstrik, Peter Melichar, Alexander Prenninger, Christa Putz, et Sigrid Wadauer. Berufsschädigungen in der nationalsozialistischen Neuordnung der Arbeit. Vom österreichischen Berufsleben 1934 zum völkischen Schaffen 1938-1940. Wien: Oldenbourg, 2004.
Dernière mise à jour: 08. Février 2016
Professeur Patrick Harries
Universität Basel, Bâle, Suisse
Memory, Identity and Work in the African Diaspora. The Mozbieker Community at the Cape, South Africa, 1800–1920.
Nous avons été bouleversés d’apprendre le décès inattendu de Professor Emer. Patrick Harris, 1950 - 2016. Nous sommes profondément attristés par sa disparition. Avec profonde tristesse nous prenons part au douleur de sa famille.
était professeur d'histoire d'Afrique à l'Université de Basel de 2001 à 2014. Parmi d'autres domaines d'intérêts, ses recherches se concentraient aussi bien sur l'histoire du travail, que sur l'histoire du savoir en Afrique et le rôle de Cape Town dans la traite translatique des esclaves. Patrick étudia à l'Université de Cape Town (UCT) et obtint un doctorat à l'Ecole d'études orientales et africaines (SOAS) de l'Université de Londres.
Son projet de recherche à re: work s’intitula Memory, Identity and Work in the African Diaspora. The Mozbieker Community at the Cape, South Africa, 1800–1920, dans lequel il se concentra sur les esclaves et les travailleurs sous contrat transportés de l'Afrique de l'Est aux Amériques (1785-1885), en passant par Cape Town. Cape Town servait aussi bien de point de ravitaillement pour le commerce de l'esclavage que de lieu de vente. Son travail apporta non seulement de nouvelles connaissances sur la quantification, la légalité et l'organisation de la traite des esclaves; mais surtout sur la vie des esclaves, ainsi que sur le travail de mémoire entretenu par leurs descendants.
Publications
« “Ideas of Liberty and Freedom”. Servile Labour at the Cape Colony Before and After Emancipation ». In Travail et Culture Dans Un Monde Globalisé. De l’Afrique à l’Amérique Latine / Work and Culture in a Globalized World. From Africa to Latin America, édité par Babacar Fall, Ineke Phaf-Rheinberger, et Andreas Eckert, 173‑93. Paris: Karthala, 2015.
« Middle Passages of the Southwest Indian Ocean. A Century of Forced Immigration Form Africa to the Cape of Good Hope ». The Journal of African History 55, no 02 (2014): 173‑90.
« Slavery, Indenture and Migrant Labour. A Maritime Immigration from Mozambique to the Cape, c.1780-1880. » African Studies 73, no 3 (2014): 323‑40.
« Negotiating Abolition. Cape Town and the Trans-Atlantic Slave Trade ». Slavery & Abolition 34, no 4 (2013): 579‑97.
« The Hobgoblins of the Middle Passage. The Cape and the Trans-Atlantic Slave Trade ». In The End of Slavery in Africa and the Americas. A Comparative Approach, édité par Ulrike Schmieder, Katja Füllberg-Stolberg, et Michael Zeuske, 27‑50. Berlin: LIT Verlag, 2011.
« From Public History to Private Enterprise. The Politics of Memory in the New South ». In Historical Memory in Africa. Dealing with the Past, Reaching for the Future in an Intercultural Context, édité par Mamadou Diawara, 121‑43. New York, NY: Berghahn, 2010.
Butterflies & Barbarians. Swiss Missionaries & Systems of Knowledge in South-East Africa. Oxford: James Currey, 2007.
Work, Culture, and Identity. Migrant Laborers in Mozambique and South Africa, C.1860-1910. Portsmouth, NH: Heinemann, 1993.
Dernière mise à jour: 01. Novembre 2016
Dr Jan Patrick Heiß
Universität Zürich, Zurich, Suisse
Work and Lifecycle in Transformation. The Case of a Hausa Village.
enseigne au Ethnologisches Seminar (département d’ethnologie) de l’Université de Zurich. Ses travaux de recherche de terrain l’ont conduit principalement au Niger, au Nigeria et au Tchad. Ses recherches portent sur l’anthropologie du travail, la linguistique anthropologique ainsi que sur les rapports de l’individu à la société et sur les sociétés rurales.
Après des études d’ethnologie, de philosophie et de linguistique africaine dans les universités de Francfort-sur-le-Main, d’Édimbourg et de Berlin (Freie Universität et Université Humboldt), il obtient son doctorat à l’Université de Bayreuth. Il travaille ensuite à la Freie Universität de Berlin et à l’Université de Mayence puis à Zurich. Il est coéditeur de la revue Sociologus. Journal of Empirical Social Anthropology.
À travers son travail intitulé Work and Life Cycle in Transformation : The Case of a Hausa Village, Jan Patrick Heiß examine les relations entre le travail et le parcours de vie à Daguilam, un village hausa du Niger, en tenant compte de son histoire et de son classement régional. Son travail se concentre ici essentiellement sur l’économie des ménages, bien que l’influence de l’économie de marché soit de plus en plus importante. Ceci s’accompagne d’une mobilité accrue, d’un changement de structure des ménages, d’une modification des activités à exécuter et plus généralement des caractéristiques des projets de vie. Cette évolution s’insère dans un processus historique plus vaste qui subit l’influence de l’État, des agences de développement et de l’avancée de la désertification.
Publications
« Change and Continuity in Field-Cultivation, Migrants’ Labour, and Peasants’ Being – the Case of Hausa Peasants from the Village of Kimoram in Niger ». In Travail et culture dans un monde globalisé. De l’Afrique à l’Amérique latine / Work and Culture in a Globalized World. From Africa to Latin America, édité par Babacar Fall, Ineke Phaf-Rheinberger, et Andreas Eckert, 99‑114. Paris: Karthala, 2015.
avec Michaela Pelican, éd. « Making a Future » in Contemporary Africa [= Journal Des Africanistes, 84 (1)]. Paris: Societée des Africanistes, 2014.
« Kabiru. The Life of a Hausa Peasant in Niger ». In Proceedings of the 3rd International Conference on Hausa Studies: African and European Perspectives: Università degli Studi di Napoli « L’Orientale », Napoli 5th-6th July 2010, édité par Sergio Baldi et Hafizu Miko Yakasai, 155‑69. Napoli: Università delgi Studi di Napoli « L’Orientale », Dipartamento di Studi e Ricerche su Africa e paesi arabi, 2011.
« How to Explain Access to the Field. Lessons from Fieldwork Among the Yedina (or Buduma) of Lake Chad ». Anthropos 104, no 1 (2009): 25‑40.
avec Andrea Behrends, et Stephen P. Reyna, éd. Crisis in Chad. Approaching the Anthropological Gap [= Sociologus, 57 (1)]. Berlin: Duncker & Humblot, 2007.
Zur Komplexität bäuerlicher Feldarbeit in Afrika. Eine Fallstudie in einem Manga-Dorf (Niger). Münster: LIT Verlag, 2003.
Dernière mise à jour: 09. Février 2016
Dr Alice Mah
University of Warwick, Royaume-Uni
What Transformation ? Working Lives and Insecurity.
obtient sont doctorat en 2008 au département sociologie de la London School of Economics. Sa thèse traite le sujet : Paysages et héritages du délabrement industriel. Elle y étudie les conséquences sociales à long terme de la désindustrialisation en s’appuyant sur l’observation du déclin industriel dans la région des chutes du Niagara, au Canada et aux États-Unis, à Newcastle en Angleterre et à Ivanovo en Russie. Avant de rejoindre l’IGK, elle a travaillé à Warwick pour le projet CAPRIGHT (Ressources, droits et capacités) du sixième programme cadre de la Commission Européenne. Ce projet se concentre sur l’évolution historique des politiques du marché du travail à Birmingham et à Liverpool entre 1870 et 1914. À travers ses recherches, elle s’intéresse à la sociologie du travail et de l’emploi, aux transformations socio-économiques, à la sociologie urbaine ainsi qu’à la sociologie historique et à la marginalisation sociale.
Pour son nouveau projet de recherche comparative mené à l’IGK, Alice Mah analyse différentes dynamiques de travail dans les villes portuaires de Marseille et de Liverpool. En quoi l’orientation commerciale, la complexité ethnique ainsi qu’un long passé de travail occasionnel placé sous le signe de la domination masculine ont-ils influencé les dynamiques de travail dans ces villes ? Alice Mah défie la thèse selon laquelle le travail précaire et irrégulier serait un phénomène récent et non une forme de travail qui a déjà une longue tradition derrière elle.
Publications
« Dangerous Cargo and Uneven Toxic Risks. Petrochemicals in the Port of New Orleans ». In Cargomobilities. Moving Materials in a Global Age, édité par Thomas Birtchnell, Satya Savitsky, et John Urry, 149‑62. New York, NY: Routledge, 2015.
Port Cities and Global Legacies. Urban Identity, Waterfront Work, and Radicalism. Basingstoke: Palgrave MacMillan, 2014.
avec Noel Whiteside. « Human Rights and Ethical Reasoning. Capabilities, Conventions and Spheres of Public Action ». Sociology 46, no 5 (2012): 921‑35.
« Demolition for Development. A Critical Analysis of Official Urban Imaginaries in Past and Present UK Cities ». Journal of Historical Sociology 25, no 1 (2012): 151‑76.
Industrial Ruination, Community, and Place. Landscapes and Legacies of Urban Decline. Toronto: University of Toronto Press, 2012.
(BSA Philip Abrams Memorial Prize 2013)
avec Rana P. Behal, et Babacar Fall, éd. Rethinking Work. Global Historical and Sociological Perspectives. New Delhi: Tulika Books, 2011.
« Memory, Uncertainty and Industrial Ruination. Walker Riverside, Newcastle upon Tyne ». International Journal of Urban and Regional Research 34, no 2 (2010): 398‑413.
Dernière mise à jour: 09. Février 2016
Professeur Richard Rottenburg
Universität Halle, Allemagne
Experimentalization of Governance in African Contexts.
rottenburg@lost-research-group.org
enseigne au Seminar für Ethnologie (département d’ethnologie) à l’Université de Halle. Il a vécu et mené des recherches dans différents pays d’Afrique. Il a notamment enseigné pendant trois ans à l’Université du Transkei en Afrique du Sud. Nombre de ses recherches de terrain l’ont conduit au Soudan. Il participe à plusieurs projets de recherche du MPI et de la DFG, comme par exemple le SPP 1448 Adaptation and Creativity in Africa : Technologies and Significations in the Production of Order and Disorder. On trouvera un portrait exaustif sur le site de l’Université Martin-Luther de Halle.
À l’IGK, Richard Rottenburg étudie sous l’angle anthropologique le droit, l’organisation, la science et la technique, notamment en Afrique. Il s’intéresse en particulier à la « fabrication » dans ces domaines ou plus exactement à la pratique du travail.
Publications
avec Sally Engle Merry, Sung-Joon Park, et Johanna Mugler, éd. The World of Indicators. The Making of Governmental Knowledge Through Quantification. Cambridge: Cambridge University Press, 2015.
avec Andrea Behrends, et Sung-Joon Park, éd. Travelling Models in African Conflict Resolution. Translating Technologies of Social Ordering. Boston, MA: Brill, 2014.
avec Jörg Gertel, et Sandra Calkins, éd. Disrupting Territories. Land, Commodification and Conflict in Sudan. Woodbridge: Boydell & Brewer, 2014.
« Ethnologie und Kritik ». In Ethnologie im 21. Jahrhundert, édité par Thomas Bierschenk, Matthias Krings, et Carola Lentz, 55‑76. Berlin: Reimer, 2013.
avec Paul Wenzel Geissler, et Julia Zenker, éd. Rethinking Biomedicine and Governance in Africa. Contributions from Anthropology. Bielefeld: transcript, 2012.
avec Katharina Schramm, et David Skinner, éd. Identity Politics and the New Genetics. Re/Creating Categories of Difference and Belonging. New York, NY: Berghahn, 2012.
Far-Fetched Facts. A Parable of Development Aid. Cambridge, MA: MIT Press, 2009.
« Social and Public Experiments and New Figurations of Science and Politics in Postcolonial Africa ». Postcolonial Studies 12, no 4 (2009): 423‑40.
Dernière mise à jour: 15. Février 2016
Professeur Gerd Spittler
Universität Bayreuth, Allemagne
Homo Laborans. Grundlagen einer Anthropologie der Arbeit.
gerd.spittler(at)uni-bayreuth.de
enseigne la sociologie et l’ethnologie dans les universités de Fribourg, Bayreuth, Bâle et Niamey. Il a obtenu une bourse de recherche du Wissenschaftskolleg zu Berlin (1999/2000), puis du Wissenschaftszentrum Berlin für Sozialforschung (Centre de recherche en sciences sociales de Berlin) (2007/2008). Il a réalisé ses recherches de terrain principalement auprès des agriculteurs et des nomades du Sahara et du Sahel. Les dominantes de ses recherches sont la sociologie du droit, l’ethnologie politique, l’ethnologie économique et les méthodes de recherche sur le terrain.
À l’IGK, Gerd Spitter souhaite avant tout achever l’ouvrage intitulé Homo laborans. Grundlagen einer Anthropologie der Arbeit sur lequel il travaille depuis longtemps. Les données empiriques sont constituées d’études ethnographiques portant sur le travail capitaliste dans le secteur industriel et des services, sur les agriculteurs et les nomades ainsi que sur les chasseurs et les cueilleurs. Les principaux angles théoriques adoptés pour l’analyse du matériel sont : le travail en tant que prestation, le travail en tant qu’interaction ainsi que le travail et le pouvoir. Ses autres projets prévus à l’IGK sont l’écriture d’un article destiné à un manuel sur l’anthropologie de l’esclavage et d’un article sur le travail et la famille en Afrique.
Publications
Anthropologie der Arbeit. Ein ethnographischer Vergleich. Wiesbaden: Springer VS, 2016.
« Work – Transformation of Objects or Interaction Between Subjects? » In Global Histories of Work, édité par Andreas Eckert, 169‑80. Berlin: De Gruyter Oldenbourg, 2016.
« Arbeit zur Sprache bringen - ethnographische Annäherungen ». In Semantiken von Arbeit. Diachrone und vergleichende Perspektiven, édité par Jörn Leonhard et Willibald Steinmetz, 147‑66. Köln: Böhlau, 2016.
« Dichte Teilnahme und darüber hinaus ». Sociologus 64, no 2 (2014): 207‑30.
Arbeit zur Sprache bringen. Der ethnographische Zugang [= Vienna Working Papers in Ethnography / Wiener Arbeitspapiere zur Ethnographie, 1]. Wien: MeSoS Vienna, 2014.
« Transformation of the Familiy Economy in Africa. From Pioneers to Survivors ». In Family, Ties and Care. Family Transformation in a Plural Modernity. The Freiberger Survey About Family Transformation in an International Comparison, édité par Hans Bertram et Nancy Ehlert, 521‑36. Opladen: Budrich, 2012.
avec Michael Bourdillon, éd. African Children at Work. Working and Learning in Growing up for Life. Berlin: LIT Verlag, 2012.
« Beginnings of the Anthropology of Work. Nineteenth-Century Social Scientists and Their Influence on Ethnology ». In Work in a Modern Society. The German Historical Experience in Comparative Perspective, édité par Jürgen Kocka, 37‑54. New York, NY: Berghahn, 2010.
« Contesting The Great Transformation. Work in Comparative Perspective ». In Market and Society. The Great Transformation Today, édité par Chris Hann et Keith Hart, 160‑74. Cambridge: Cambridge University Press, 2009.
Founders of the Anthropology of Work. German Social Scientists of the 19th and Early 20th Centuries and the First Ethnographers. Berlin: LIT Verlag, 2008.
avec Mamadou Diawara, et Paulo Fernando de Moraes Farias, éd. Heinrich Barth et l’Afrique. Köln: Rüdiger Köppe, 2006.
avec Hélène d’Almeida-Topor, et Monique Lakroum, éd. Le travail en Afrique noire. Représentations et pratiques à l’époque contemporaine. Paris: Karthala, 2003.
Les Touaregs face aux sécheresses et aux famines. Les Kel Ewey de l’Aïr (Niger), 1900-1985. Traduit par Michèle Greiner. Paris: Karthala, 1993.
Dernière mise à jour: 19. octobre 2016