Fellows 2011/2012
Professeure Erdmute Alber
Universität Bayreuth, Allemagne
Transnational Care and the Transformations of Intergenerational Relations.
erdmute.alber(at)uni-bayreuth.de
est professeure d’anthropologie sociale à l’Université de Bayreuth. Les deux principaux thèmes d’enseignement et de recherche de sa chaire sont l’anthropologie politique et l’ethnologie généalogique. Actuellement, Erdmute Alber travaille à l’élaboration d’un nouveau concept qui recouvre la zone d’intersection de ces deux domaines afin de reconceptualiser « l’ancienne » différenciation de l’anthropologie politique issue de l’ethnologie généalogique, qui a débuté au milieu du XXe siècle. Les recherches menées plusieurs années durant par Erdmute Alber portent sur la politique et les pratiques de la tutelle des enfants en Afrique de l’Ouest, sur le pouvoir et la domination en Afrique de l’Ouest, les relations intergénérationnelles et les relations familiales qui se transforment en Afrique. Elle a créé avec des collègues la Bayreuth International Graduate School of African Studies (BIGSAS).
Au cours de ce projet mené de concert avec Heike Drotbohm et intitulé « Transnational Care and the Transformations of Inter-Generational Relations », les deux chercheuses se penchent sur la question suivante : Qu’elle soit locale, régionale ou bien intercontinentale, dans quelle mesure la mobilité des employés de maison, du personnel soignant ou bien des gardes d’enfant transforme les relations entre générations, non seulement celles de la main-d’œuvre mobile, mais aussi celles de leurs employeurs. L’objectif principal de ce projet consiste à dresser un tableau comparatif des chaînes de soins dans le contexte de la mondialisation (« global care-chains ») décrites du point de vue de l’Afrique et de l’Amérique latine, en vue de développer un axe de recherche reposant sur un fondement théorique.
Publications
Transfers of Belonging. A Social History of Child Fostering in West Africa. Boston, MA: Brill, 2018.
avec Tatjana Thelen, éd. Reconnecting State and Kinship. Philadelphia, PA: University of Pennsylvania Press, 2018.
avec Heike Drotbohm, éd. Anthropological Perspectives on Care. Work, Kinship and the Life Course. New York, NY: Palgrave Macmillan, 2015.
Soziale Elternschaft im Wandel. Kindheit, Verwandtschaft und Zugehörigkeit in Westafrika. Berlin: Reimer, 2014.
avec Cati Coe, et Tatjana Thelen, éd. The Anthropology of Sibling Relations. Shared Parentage, Experience, and Exchange. New York, NY: Palgrave Macmillan, 2013.
avec Jeannett Martin, et Catrien Notermans, éd. Child Fostering in West Africa. New Perspectives on Theory and Practices. Leiden: Brill, 2013.
« Schooling or Working? How Family Decision Processes, Children’s Agencies and State Policy Influence the Life Path of Children in Northern Benin ». In African Children at Work. Working and Learning in Growing up for Life, édité par Gerd Spittler et Michael Bourdillon, 169‑94. Berlin: LIT Verlag, 2012.
Im Gewand von Herrschaft. Modalitäten der Macht im Borgou (Nord-Benin), 1900-1995. Köln: R. Köppe, 2000.
Dernière mise à jour: 17 avril 2018
Professeur Eric Allina
University of Ottawa, Canada
History of Socialist Era Mozambican Labor Migration to the GDR.
est maître de conférence au Department of History de l’Université d'Ottawa où il enseigne l’histoire de l’Afrique, l’histoire de l’esclavage et la méthodologie historique. La majeure partie de ses recherches est consacrée à l’histoire du colonialisme au Mozambique avec un intérêt tout particulier pour la relation entre loi et violence, l’interaction entre les pratiques coloniales et autochtones de subordination ainsi que les formes de pouvoir d’État.
A l'IGK, Éric travaille sur un projet intitulé Sur les traces de l’histoire africaines dans l’ombre du mur de Berlin : les travailleurs mozambicains en Allemagne de l’Est. Ce projet est issu de recherches antérieures portant sur l’identité panafricaine chez les étudiants africains dans la ville de Moscou à l’époque soviétique et post soviétique. Il examine le lien entre le Mozambique et l’Allemagne de l'Est des années 1960 jusqu’aux années 1990 en s’intéressant tout particulièrement à la migration de travail mozambicaine vers la RDA. Cette histoire de la dynamique interne et des liens externes d’une société africaine montre comment les travailleurs ont cherché à se reconstruire et à trouver leur place dans le monde en s’extrayant des anciennes relations impérialistes et en tentant de forger des liens au sein de nouveaux réseaux transnationaux. Renouant avec la pratique établie depuis longtemps selon laquelle de jeunes hommes et femmes se lancent dans une lointaine migration de travail, qui constitue à la fois une stratégie de croissance personnelle et de solidarité collective, les Mozambicains eux-mêmes et l’État cherchent à façonner de nouveaux individus et de nouveaux citoyens de l’ère postcoloniale. En retraçant l’histoire des liens entre le Mozambique et l’Allemagne de l’Est, le projet étudie le regard que portent l’État et des individus sur le nationalisme, l’internationalisme socialiste et le modernisme du développement considérés comme la voie vers un ordre public nouveau et juste. Le projet se penche en outre sur l’interprétation et la reproduction de ces récits par les travailleurs mozambicains
Publications
« Between Sozialismus and Socialismo. African Workers and Public Authority in the German Democratic Republic ». In Work out of Place, édité par Mahua Sarkar, 77‑100. Berlin: De Gruyter, 2018.
« „Neue Menschen“ für Mosambik. Erwartungen an und Realität von Vertragsarbeit in der DDR der 1980er-Jahre ». Traduit par Helmut Ettinger. Arbeit - Bewegung - Geschichte 15, no 2016/III (2016): 65‑84.
« ‘Captive to Civilisation.’ Law, Labor Mobility, and Violence in Colonial Mozambique ». In Mobility Makes States. Migration and Power in Africa, édité par Darshan Vigneswaran et Joel Quirk, 59‑78. Philadelphia, PA: University of Pennsylvania Press, 2015.
« Modern Slavery and Latter-Day Pawns Under Colonial Rule in Central Mozambique ». In Slavery, Migration and Contemporary Bondage in Africa, édité par Joel Quirk et Darshan Vigneswaran, 37‑64. Trenton, NJ: Africa World Press, 2013.
Slavery by Any Other Name. African Life Under Company Rule in Colonial Mozambique. Charlottesville, VA: University of Virginia Press, 2012.
« “No Real Freedom for the Natives.” The Men in the Middle and Critiques of Colonial Labor in Central Mozambique ». Humanity 3, no 3 (2012): 337‑59.
« The Zimba, the Portuguese, and Other Cannibals in Late Sixteenth-Century Southeast Africa ». Journal of Southern African Studies 37, no 2 (2011): 211‑27.
« Resistance and the Social History of Africa ». Journal of Social History 37, no 1 (2003): 187‑98.
« “Fallacious Mirrors.” Colonial Anxiety and Images of African Labor in Mozambique, ca. 1929 ». History in Africa 24 (1997): 9‑52.
PD Dr Heike Drotbohm
Albert-Ludwigs-Universität Freiburg, Fribourg-en-Brisgau, Allemagne
Transnational Care and the Transformations of Intergenerational Relations.
enseigne l’ethnologie à l’Université de Fribourg. Au travers de son travail, elle se consacre à l’ethnologie transnationale, en tenant particulièrement compte de l’évolution historique et des négociations actuelles d’ordre social dans les sociétés afro-atlantiques. Sa thèse de doctorat traite des croyances haïtiennes aux esprits, de la transformation de cette croyance au sein de la diaspora haïtienne au Canada ainsi que des changements de loyauté religieuse et sociale. Dans une étude ultérieure, elle porte son regard sur le Cap Vert et traite ici l’action conjuguée de la mobilité transfrontalière, de l’obligation sociale et des considérations morales, action qui caractérise tout autant la cohésion que la distanciation propres aux réseaux transnationaux.
Dans le cadre d’un projet mené de concert avec Erdmute Alber et intitulé Transnational Care and the Transformations of Inter-Generational Relations, les chercheuses se penchent sur la question suivante : Qu’elle soit locale, régionale ou bien intercontinentale, dans quelle mesure la mobilité des employés de maison, du personnel soignant ou bien des gardes d’enfant transforme les relations entre générations, non seulement celles de la main-d’œuvre mobile, mais aussi celles de leurs employeurs. L’objectif principal de ce projet consiste à dresser un tableau comparatif des chaînes de soins dans le contexte de la mondialisation (« global care-chains ») décrites du point de vue de l’Afrique et de l’Amérique latine, en vue de développer un axe de recherche reposant sur un fondement théorique.
Publications
avec Ines Hasselberg, éd. Deportation, Anxiety, Justice. New Ethnographic Perspectives. London: Routledge, 2017.
« How to Extract Hope from Papers? Classificatory Performances and Social Networking in Cape Verdean Visa Applications ». In Hope and Uncertainty in Contemporary African Migration, édité par Nauja Kleist et Dorte Thorsen, 21‑39. New York, NY: Routledge, 2017.
« The Reversal of Migratory Family Lives. A Cape Verdean Perspective on Gender and Sociality Pre- and Post-Deportation ». Journal of Ethnic and Migration Studies 41, no 4 (2015): 653‑70.
avec Erdmute Alber, éd. Anthropological Perspectives on Care. Work, Kinship and the Life Course. Basingstoke: Palgrave Macmillan, 2015.
avec Boris Nieswand, éd. Kultur, Gesellschaft, Migration. Die reflexive Wende in der Migrationsforschung. Wiesbaden: Springer VS, 2014.
« The Promises of Co-Mothering and the Perils of Detachment. A Comparison of Local and Transnational Cape Verdean Child Fosterage ». In Child Fostering in West Africa. New Perspectives on Theory and Practices, édité par Erdmute Alber, Jeannett Martin, et Catrien Notermans, 217‑45. Boston: Brill, 2013.
« “It’s Like Belonging to a Place That Has Never Been Yours.” Deportees Negotiating Involuntary Immobility and Conditions of Return in Cape Verde ». In Migrations. Interdisciplinary Perspectives, édité par Michi Messer, Renee Schroeder, et Ruth Wodak, 129‑40. Wien: Springer, 2012.
« Kreolische Konfigurationen der Rückkehr zwischen Zwang und Zuflucht. Die Bedeutung von Heimatbesuchen in Kap Verde ». Zeitschrift für Ethnologie, no 136 (2011): 311‑30.
Dernière mise à jour: 17 avril 2018
Professeur Henrique Espada Lima
Universidade Federal de Santa Catarina, Brésil
African Trajectories in Southern Brazil: Life Cycles, Generational Transits, and Survival Strategies between Slavery and Freedom (Nineteenth Century).
est professeur au département d'histoire de l'Université de Santa Catarina (Brésil) où il enseigne, supervise et mène des recherches sur l'historiographie et l'histoire contemporaine du travail.
Il a fait ses premières armes universitaires en psychologie avant d’obtenir un master en littérature (Universidade Federal de Santa Catarina, 1993) et un doctorat en histoire (Universidade de Campinas, 1999). Ses recherches portent sur l'historiographie et la microhistoire ainsi que sur l'histoire du travail et tout particulièrement sur la vie d'anciens esclaves dans le Brésil du XIXe siècle. De 2007 à 2010, il a été le coordinateur du réseau universitaire brésilien des historiens du travail.
Son projet à l’IGK vise à retracer les trajectoires d'individus, de familles et de groupes de travailleurs esclaves africains affranchis et de leurs descendants dans une région du Sud du Brésil, l'île de Santa Catarina, en s’appuyant sur une série d'archives (notariales et paroissiales) ainsi que sur des registres d'état civil, des documents judiciaires et des inventaires après décès. Ses recherches examinent ces parcours et tentent de les reconstituer en se concentrant sur les nombreuses stratégies mises en place par ces hommes et ces femmes afin de s’affranchir de l'esclavage et de donner du sens et un contenu à la « liberté » qu'ils ont obtenue. Une attention toute particulière sera accordée aux passages d’une génération à l’autre et aux places qu’occupent la liberté et le travail à différents moments du parcours de vie des individus et des familles. Cette recherche couvre la période de 1830 à 1900 et met l'accent sur le long processus de désagrégation du système esclavagiste brésilien ainsi que sur les dix années qui suivent l'émancipation (qui eut lieu en 1888). Enfin, ce travail traite, grâce à une approche microhistorique, des nombreuses questions que posent les frontières mal définies entre « esclavage » et « liberté » et s’inspire ici des nombreuses recherches qui, dans le domaine de l'histoire du travail, sont menées dans une perspective globale et transnationale.
Publications
« Wages of Intimacy. Domestic Workers Disputing Wages in the Higher Courts of Nineteenth-Century Brazil ». International Labor and Working-Class History 88 (2015): 11‑29.
avec Alexandre Fortes, Regina Célia Lima Xavier, et Silvia Regina Ferraz Petersen, éd. Cruzando Fronteiras. Novos olhares sobre a história do trabalho. São Paulo, SP: Editora Fundação Perseu Abramo, 2013.
« Unpayable Debts. Reinventing Bonded Labour through Legal Freedom in Nineteenth-Century Brazil ». In Debt and Slavery in the Mediterranean and Atlantic Worlds, édité par Gwyn Campbell et Alessandro Stanziani, 123‑31. London: Pickering & Chatto, 2013.
« What Can We Find in Augusto’s Trunk? About Little Things and Global Labor History ». Workers of the World 1, no 3 (2013): 139‑57.
« Micro-história ». In Novos Domínios da História, édité par Ronaldo Vainfas et Ciro Flamarion Cardoso, 207‑23. Rio de Janeiro, RJ: Elsevier, 2012.
« A família de Maria do Espírito Santo e Luís de Miranda Ribeiro. “Agências e artes” de libertos e seus descendentes no Desterro do século XIX ». In Escravidão e liberdade. Temas, problemas e perspectivas de análise, édité par Regina Célia Lima Xavier, 383‑414. São Paulo, SP: Alameda, 2012.
« Freedom, Precariousness, and the Law. Freed Persons Contracting out Their Labour in Nineteenth-Century Brazil ». International Review of Social History 54 (2009): 391‑416.
A micro-história italiana. Escalas, indícios e singularidades. Rio de Janeiro, RJ: Civilização Brasileira, 2006.
Dernière mise à jour: 25. juillet 2016
Professeur Martin Allen Klein
University of Toronto, Canada
Transformations of Slavery in West Africa.
est professeur émérite à l'Université de Toronto où il a enseigné l'histoire de l'Afrique. Il a consacré ces 40 dernières années avant tout à la recherche sur l'histoire de l'esclavage et le commerce d'esclaves en Afrique. Ses travaux les plus récents analysent de sources africaines concernant l'histoire de l'esclavage et le commerce des esclaves et tentent d'appréhender l'esclavage dans une large perspective comparative.
Son projet à l’IGK consiste en une analyse comparative de l'esclavage en Afrique de l'Ouest. Il envisage de s'intéresser tout d’abord à deux aspects : d’une part, les différentes formes d'esclavage qui ont émergé dans les villes et dans les usines entretenant le commerce des esclaves et le commerce de marchandises qui s'en est suivi et, d’autre part, la manière dont la lutte pour le contrôle de la main-d’œuvre a influencé les choix de vie des anciens esclaves après le début du processus d'émancipation.
Publications
avec Alice Bellagamba, et Sandra E. Greene, éd. Looking for the Tracks. Trenton, NJ: Africa World Press, sous presse.
avec Alice Bellagamba, et Sandra E. Greene, éd. African Voices on Slavery and the Slave Trade. New York, NY: Cambridge University Press, 2013.
avec Alice Bellagamba, et Sandra E. Greene, éd. The Bitter Legacy. African Slavery Past and Present. Princeton, NJ: Markus Wiener, 2013.
« Slaves and Soldiers in the Western Soudan and French West Africa ». Canadian Journal of African Studies/La Revue canadienne des études africaines 45, no 3 (2011): 565‑87.
« The Slave Trade and Decentralized Societies ». The Journal of African History 42, no 1 (2001): 49‑65.
avec Suzanne Miers, éd. Slavery and Colonial Rule in Africa. Portland, OR: Frank Cass, 1999.
Slavery and Colonial Rule in French West Africa. Cambridge: Cambridge University Press, 1998.
Peasants in Africa. Historical and Contemporary Perspectives, éd. Beverly Hills, CA: Sage, 1980.
Islam and Imperialism in Senegal. Sine-Saloum, 1847-1914. Stanford, CA: Stanford University Press, 1968.
Dernière mise à jour: 25. juillet 2016
Professeur Thomas Mergel
Humboldt-Universität zu Berlin, Allemagne
Die Sozialfigur des Rentiers und das Verhältnis des Bürgertums zur Arbeit im Europa des 19. Jahrhunderts.
thomas.mergel@geschichte.hu-berlin.de
est, depuis 2008, professeur d´histoire de l´Europe du XXe siècle à l´Université Humboldt de Berlin. Il a été précédemment professeur d´histoire moderne à l´Université de Bâle et professeur invité à l´Université de Chicago et à la Karls-Universität de Prague. Ses thèmes de recherches englobent l´histoire sociale, particulièrement l´histoire urbaine et de la bourgeoisie au XIXe siècle, l´histoire de la culture et de la communication politiques notamment au XXe siècle ainsi que des problématiques théoriques et l´histoire de l´historiographie. Il est membre de la commission allemande pour l´histoire du parlementarisme et des partis politiques.
À l’IGK, Thomas Mergel s’intéresse à un segment jusqu’à présent peu étudié de la bourgeoisie du XIXe siècle en Europe de l’Ouest : les bourgeois qui ne travaillent pas et qui récuse ainsi la formule de Jean Jaurès « La bourgeoisie est une classe qui travaille ». Les rentiers, qui pour la plupart s’enrichissent très rapidement au début de l´industrialisation et cessent de travailler à un jeune âge, jouent un rôle décisif au sein de la bourgeoisie dans la mesure où ils ont du temps libre et peuvent occuper des fonctions importantes dans le monde associatif et dans la politique bourgeoise. Mergel souhaite réexaminer ici l´éthique du travail de la bourgeoisie : combien de temps les bourgeois passent-ils à travailler ? Quelle est leur définition du travail, et quelle valeur accordent-ils à l’oisiveté ?
Publications
« Stressgesellschaften. Europäische Städte im Ersten Weltkrieg ». Geschichte in Köln 61, no 1 (2014): 185‑206.
« Zeit des Streits. Die siebziger Jahre in der Bundesrepublik als eine Periode des Konflikts ». In Geschichte denken. Perspektiven auf die Geschichtsschreibung heute, édité par Michael Wildt, 224‑43. Göttingen: Vandenhoeck + Ruprecht, 2014.
avec Nicolas Patin. « Introduction. La question d’une « voie particulière » du parlementarisme allemand ». Parlement[s], Revue d’histoire politique, no 21 (2014): 13‑21.
Krisen verstehen. Historische und kulturwissenschaftliche Annäherungen, éd. Frankfurt am Main: Campus, 2012.
avec Pascal Maeder, et Barbara Lüthi, éd. Wozu noch Sozialgeschichte? Eine Disziplin im Umbruch. Göttingen: Vandenhoeck & Ruprecht, 2012.
avec Christiane Reinecke, éd. Das Soziale ordnen. Sozialwissenschaften und gesellschaftliche Ungleichheit im 20. Jahrhundert. Frankfurt am Main: Campus, 2012.
« Dictatorship and Democracy, 1918-1939 ». In The Oxford Handbook of Modern German History, édité par Helmut Walser Smith, 423‑52. Oxford: Oxford University Press, 2011.
« Europe as Leisure Time Communication. Tourism and Transnational Interaction since 1945 ». In Conflicted Memories. Europeanizing Contemporary Histories, édité par Konrad H. Jarausch, Thomas Lindenberger, et Annelie Ramsbrock, 133‑53. New York, NY: Berghahn, 2011.
« The Kaiserreich as a Society of Migration ». In Imperial Germany Revisited. Continuing Debates and New Perspectives, édité par Cornelius Torp et Sven Oliver Müller, 267‑80. New York, NY: Berghahn, 2011.
Dernière mise à jour: 25. juillet 2016
Professeure Jamie Monson
Michigan State University, ÉUA
Building a Construction Generation: Labor, Life Cycle and Technology Transfer in a Chinese Development Project in Africa, 1968-1986.
est une spécialiste de l'histoire des relations entre la Chine et l'Afrique à l'époque de la guerre froide. Ses travaux récents portent sur les relations entre le travail, la conscience de groupe des ouvriers et les générations de travailleurs impliquées dans l'histoire des projets chinois de développement en Afrique. Elle s'intéresse tout particulièrement à l'histoire sociale de la technologie ferroviaire, de la formation technique et au rôle des ingénieurs dans le travail transnational.
Jamie Monson est actuellement en poste au Macalester College de St. Paul Minnesota, États-Unis. Elle a obtenu une bourse de recherche auprès du Wissenschaftskolleg zu Berlin ainsi que dans le cadre d’un programme du SSRC (Social Science Research Council) consacré aux sciences humaines en Chine et mené en collaboration avec l’université de Pékin. Elle a également obtenu des allocations de recherche de la part de la fondation Carnegie, de la fondation Fulbright et du National Endowment for the Humanities.
À l’IGK, Jamie Monson étudie les expériences et les souvenirs de travailleurs africains et chinois ayant participé entre 1968 et 1986 au projet de chemin de fer TAZARA, construit en Tanzanie et en Zambie grâce à l'aide au développement de la Chine. Elle s'appuie notamment sur des entretiens oraux axés sur les histoires de vie afin d’étudier la manière dont, en participant à un projet de solidarité Est-Sud et panafricain, ces ouvriers ont développé une forme particulière de conscience en tant que membres d'une génération qui a « fait l'histoire ». En même temps, elle souhaite montrer à l’aide des souvenirs des ouvriers que la formation d'une génération d'ouvriers TAZARA n'a pas été fortuite et que la conscience de groupe des ouvriers ne s’est pas exprimée de manière homogène et stable au fil du temps. Cette conscience a été façonnée par des facteurs à la fois collectifs et individuels et doit être replacée dans le contexte historique des années 1960 et 1970 marqué par la construction de nouvelles nations africaines. La formation de cette conscience est également liée au développement du panafricanisme et de l'internationalisme socialiste et a été influencée par les idéologies de la modernisation de l’époque.
Publications
« Des « hommes nouveaux ». Mémoires de travailleurs du rail et coopération sino-africaine» ». Traduit par Geneviève Knibiehler. Clio. Femmes, Genre, Histoire, no 38 (2013): 123‑49.
« Remembering Work on the Tazara Railway in Africa and China, 1965–2011. When “New Men” Grow Old ». African Studies Review 56, no 1 (2013): 45‑64.
avec Stephanie Rupp. « Africa and China. New Engagements, New Research ». African Studies Review 56, no 1 (2013): 21‑44.
« From Protective Lions to Angry Spirits. Environmental Degradation and the Authority of Elders in the Kilombero Valley, Tanzania ». Journal of Eastern African Studies 6, no 2 (2012): 336‑50.
avec Liu Haifang. « Railway Time. Technology Transfer and the Role of Chinese Experts in the History of TAZARA ». In African Engagements. Africa Negotiating an Emerging Multipolar World, édité par Ton Dietz, Kjell Havnevik, Mayke Kaag, et Terje Oestigaard, 226‑51. Leiden: Brill, 2011.
avec James Leonard Giblin, éd. Maji Maji. Lifting the Fog of War. Leiden: Brill, 2010.
« Working Ahead of Time. Labor and Modernization during the Construction of the TAZARA Railway, 1968-1986 ». In Making a World After Empire. The Bandung Moment and Its Political Afterlives, édité par Christopher J. Lee, 235‑64. Athens, OH: Ohio University Press, 2010.
Africa’s Freedom Railway. How a Chinese Development Project Changed Lives and Livelihoods in Tanzania. Bloomington, IN: Indiana University Press, 2009.
Dernière mise à jour: 25. juillet 2016
Professeure Martha Mundy
London School of Economics, Royaume-Uni
Nameless Labour: Household and Field Work in the Contemporary Arab East.
a étudié le grec, le latin, l'arabe et la géographie avant d'achever une thèse de doctorat en anthropologie sociale sous la direction de Jack Goody à l'Université de Cambridge. Elle a enseigné l'histoire à l’UCLA (University of California, Los Angeles) et l'anthropologie à l'Université de Yarmouk, à l'Université américaine de Beyrouth, à l'Université Lumière Lyon 2 et à la London School of Economics. Comme l'indiquent ses publications, elle s'intéresse depuis longtemps aux relations agraires et à la nature changeante du travail dans la péninsule arabique ainsi qu'à la propriété, aux différentes formes juridiques et à la jurisprudence islamique en tant que tradition du débat. En dehors de ses travaux universitaires, elle est l'un des membres fondateurs du LSE Staff Against War, du BRICUP (Comité britannique pour les universités de Palestine) et du NAFTANA (Comité de soutien britannique à la fédération des travailleurs du pétrole du sud de l'Irak).
Son séjour à l’IGK est consacré à l'écriture d’un travail sur les transformations qu’ont connues les systèmes agraires et le travail des femmes dans les plaines côtières du Yémen sur les bords de la Mer Rouge au cours de ces quatre dernières décennies.
Publications
avec Saker El Nour, Cynthia Gharios, et Rami Zurayk. « The Right to the Village? Concept and History in a Village of South Lebanon ». Justice spatiale/Spatial Justice 7 (2015).
avec Amin Al-Hakimi, et Frédéric Pelat. « Neither Security Nor Sovereignty. The Political Economy of Food in Yemen ». In Food Security in the Middle East, édité par Zahra Babar et Suzi Mirgani, 135‑58. London: Hurst, 2014.
The Solace of the Past in the Unspeakable Present. The Historical Anthropology of the « Near East ». Goody Lecture 2013. Halle/Saale: Max-Planck-Gesellschaft, 2013.
« Ethics and Politics in the Law. On the Forcible Return of the Cultivator ». In Isam Konuşmaları. Osmanlı Düşüncesi, Ahlâk, Hukuk, Felsefe-Kelâm = Isam Papers. Ottoman Throught, Ethics, Law, Philosophy-Kalam, édité par Seyfi̇ Kenan, 51‑75. Istanbul: ISAM, 2013.
avec Richard Saumarez Smith. Modern Devlet’e Giden Yolda Mülk Siyaseti. Osmanlı Suriyesi’nde hukuk, yönetim ve üretim. Istanbul: Tarih Vakfı Yurt Yayınları, 2013.
avec Richard Saumarez Smith. Governing Property, Making the Modern State. Law, Administration and Production in Ottoman Syria. London: I.B. Tauris, 2007.
avec Alain Pottage, éd. Law, Anthropology, and the Constitution of the Social. Making Persons and Things. Cambridge: Cambridge University Press, 2004.
Domestic Government. Kinship, Community and Polity in North Yemen. London: I.B. Tauris, 1995.
Dernière mise à jour: 25. juillet 2016
Professeur Alexander Nützenadel
Humboldt-Universität zu Berlin, Allemagne
Genese und Transformation globaler Arbeitsmärkte im 20. Jahrhundert.
nuetzenadel(at)geschichte.hu-berlin.de
est professeur d´économie et d´histoire sociale à l´Université Humboldt à Berlin. Il passe sa thèse et son doctorat d´état à l´université de Cologne où il a enseigné pendant plusieurs années.Plusieurs séjours d´études l´ont mené à l´institut de l´histoire allemande à Rome, à l´Université Columbia à New York et au « Netherlands Institutfor Advanced Study» à Wassenaar. Après son agrégation, il était professeur d´économie et d´histoire sociale à l´ Europa-Universität Viadrina à Francfort/Oder, avant de changer en 2009 pour l’Université Humboldt à Berlin.Ses études principales comprennent l´histoire de l´Italie fasciste, le rôle des experts économiques dans la société du savoir, de la corruption et du clientélisme ainsi que l´histoire économique de la globalisation.Pendant son séjour au centre, il fera des recherches sur la transformation des marchés internationaux du travail au 20e Siècle. À l´aide d´études de cas, il aimerait surtout analyser les transformations du schéma de la mobilité dans la société agraire. L´intérêt particulier porte sur la pression de la globalisation durant tout le 20e siècle.
Publications
avec Marc Buggeln, et Martin Daunton, éd. Questioning the Leviathan. The Political Economy of Public Finance since the 1970s. Cambridge: Cambridge University Press, forthcoming.
avec Christian Grabas, éd. Industrial Policy in Europe after 1945. Wealth, Power and Economic Development in the Cold War. Basingstoke: Palgrave Macmillan, 2014.
avec Cornelius Torp, éd. Economic Crises and Global Politics in the 20th Century [= European Review of History—Revue Européenne D’histoire, 19 (6), 2012]. London: Routledge, 2013.
avec Cornelius Torp, « In the Wake of Crisis. Bringing Economic History Back In ». European Review of History—Revue Européenne D’histoire 19, no 6 (2012): 847‑54.
« Der Krisenbegriff der modernen Ökonomie ». In Krisen verstehen. Historische und kulturwissenschaftliche Annäherungen, édité par Thomas Mergel, 47‑58. Frankfurt am Main: Campus, 2012.
« Die ökonomische Dimension der Globalisierung ». In Europäische Erinnerungsorte. Europa und die Welt, édité par Pim den Boer, Heinz Duchhardt, Georg Kreis, et Wolfgang Schmale, 3:19‑26. München: Oldenbourg Verlag, 2012.
avec Ruth Jachertz. « Coping with Hunger? Visions of a Global Food System, 1930–1960 ». Journal of Global History 6, no 1 (2011): 99‑119.
avec Frank Trentmann, éd. Food and Globalization. Consumption, Markets and Politics in the Modern World. Oxford: Berg, 2008.
Dernière mise à jour: 12. décembre 2016
Dr Alexandra Oberländer
Universität Bremen, Brême, Allemagne
Work and Dissent: A Cultural History of Socialist Labour in Soviet Russia, 1960s-1980s.
oberlaender@mpib-berlin.mpg.de
enseigne l´histoire russe/soviétique du XVIIe siècle jusqu´à la Perestroïka. Elle a obtenu son doctorat à l´Université Humboldt de Berlin et a consacré sa thèse à l’étude de la perception de la violence sexuelle à la fin de l´Empire russe. Parallèlement à l´histoire russe/soviétique, Alexandra Oberländer s´intéresse avant tout à l´histoire de la subjectivité et à l´histoire du genre.
Dans son projet actuel, elle se penche sur le rapport au travail dans la société soviétique après 1960. Au lieu de saisir les dernières décennies de l´Union soviétique comme une phase de stagnation, le projet s’attache à montrer que les années 70 constituent bien plus une phase de normalisation. Comment les personnes perçoivent-elles leur travail ? Dans quelle mesure les relations sociales s’établissent-elles par le biais du travail ? Quel rôle le travail joue-t-il dans la vie d´un citoyen soviétique ? Telles sont les questions fondamentales qui animent ce projet de recherche. Tandis que dans les années 1960, ceux et celles qui étaient considérés comme refusant de travailler sont poursuivis, le rapport au travail change foncièrement dans les années 1970. Nombre de citoyen•ne•s soviétiques considèrent leur travail comme un simple gagne-pain et non pas comme une fin en soi, ni comme un accomplissement ou le but même de l’existence tel que le fantasment les dirigeants soviétiques. Les comédies et les paroles des chansons des années 1970/1980 témoignent de cette relation au travail. Loin d’être le « premier besoin vital », le travail est alors tourné en dérision et devient l´objet de plaisanteries. Pour nombre de citoyen•ne•s soviétiques, le travail et le lieu de travail ne sont ni l’endroit où ils gagnent véritablement leur vie, ni le lieu où ils sentent valorisés. Bien plus, dans leur temps libre, les citoyens soviétiques s’affairent dans leur datcha afin de produire leurs propres légumes, ou réparent dans leur garage des appareils électriques qu’ils revendent ensuite au marché noir. Ce travail montre que, parallèlement à une évolution fondamentale du rapport au travail, on assiste de 1960 à 1980 à un renversement du rapport entre travail et temps libre dans l´Union soviétique tardive.
Publications
« Cushy Work, Backbreaking Leisure. Late Soviet Work Ethics Reconsidered ». Kritika. Explorations in Russian and Eurasian History 18, no 3 (2017): 569‑90.
« Courtrooms Most Russian? » Kritika. Explorations in Russian and Eurasian History 15, no 4 (2014): 902‑9.
Unerhörte Subjekte. Die Wahrnehmung sexueller Gewalt in Russland 1880-1910. Frankfurt am Main: Campus, 2013.
« Rezension zu: Becker, Elisa M. Medicine, Law and the State in Imperial Russia. Budapest 2011 ». H-Soz-u-Kult, 27 mars 2013.
« Shame and Modern Subjectivities. The Rape of Elizaveta Cheremnova in 1882 ». In Interpreting Emotions in Russia and Eastern Europe, édité par Mark D. Steinberg et Valeria Sobol, 82‑101. DeKalb, IL: Northern Illinois University Press, 2011.
« Rezension zu: Kowalsky, Sharon A. Deviant Women. Female Crime and Criminology in Revolutionary Russia, 1880-1930. DeKalb 2009 ». H-Soz-u-Kult, 6 octobre 2011.
Dernière mise à jour: 04. Octobre 2017
Professeur Niels Petersson
Sheffield Hallam University, Royaume-Uni
Generations of Sailors: Maritime Labour and Globalisation in the 20th Century.
enseigne l´histoire internationale et globale à l’Université Sheffield Hallam en Grande-Bretagne. Il a été assistant de recherche à l´Université de Constance, puis coordinateur de la formation des doctorants au sein du Pôle d´excellence « Kulturelle Grundlagen von Integration » (Fondements culturels de l´intégration). Ses thèmes de recherche ont trait notamment à l´histoire comparative des impérialismes européens, à l´histoire des processus de mondialisation et de l´économie mondiale, et depuis peu à l´histoire du travail dans une perspective globale et transnationale.
Dans le cadre de son séjour à l’IGK, il étudie l’histoire du travail en mer depuis la Deuxième Guerre mondiale en vue d’analyser les transformations que connaît le monde du travail dans un contexte où les marchés s’ouvrent et se ferment et où la concurrence à l’échelle mondiale est à la fois libéralisée, régulée et modérée.
Publications
« Managing a “People Business” in Times of Uncertainty. Human Resources Strategy at Ocean Transport & Trading in the 1970s ». Enterprise & Society, janvier 2018, 1‑36.
« Arbeit und Globalisierung ». In Globalgeschichten. Bestandsaufnahme und Perspektiven, édité par Niels P. Petersson, Boris Barth, et Stefanie Gänger, 259‑88. Frankfurt am Main: Campus, 2014.
avec Christof Dejung, éd. The Foundations of Worldwide Economic Integration. Power, Institutions, and Global Markets, 1850-1930. Cambridge: Cambridge University Press, 2013.
« Die Schifffahrt und die Globalisierung ». Merkur. Deutsche Zeitschrift für europäisches Denken 67, no 4 (2013): 329‑41.
« Legal Institutions and the World Economy, 1900-1930 ». In The Foundations of Worldwide Economic Integration. Power, Institutions, and Global Markets, 1850-1930, édité par Christof Dejung et Niels P. Petersson, 21‑39. Cambridge: Cambridge University Press, 2013.
Anarchie und Weltrecht. Das Deutsche Reich und die Institutionen der Weltwirtschaft 1890-1930. Göttingen: Vandenhoeck & Ruprecht, 2009.
avec Jürgen Osterhammel. Globalization. A Short History. Traduit par Dona Geyer. Princeton, NJ: Princeton University Press, 2005.
avec Jürgen Osterhammel. Geschichte der Globalisierung. Dimensionen, Prozesse, Epochen. München: C. H. Beck, 2003.
Imperialismus und Modernisierung. Siam, China und die europäischen Mächte 1895-1914. München: Oldenbourg, 2000.
Dr Marina de Regt
Vrije Universiteit Amsterdam, Pays-Bas
The Changing Place of Domestic Labour in Human Life Cycles: Gender, Generation and Ethnicity in Yemen.
st une chercheuse en anthropologie sociale et est titulaire d'un doctorat de l'Université d'Amsterdam. Ses thèmes de recherche comprennent notamment la question du genre, le travail, la migration et la mobilité dans le monde arabe. Elle a mené des enquêtes sur le terrain auprès de travailleurs de l’industrie du tapis au Maroc ainsi qu’auprès du personnel de santé et des travailleurs domestiques migrants au Yémen. Sa thèse consacrée au personnel féminin de santé repose sur l’expérience qu’elle a acquise en travaillant dans le cadre de projets de développement au Yémen. En sus de ses publications universitaires, Marina de Regt a également conçu un court documentaire : Young and Invisible – African Domestic Workers in Yemen (réalisé avec la cinéaste Arda Nederveen). Elle a été la coordinatrice du SEPHIS, le programme Sud-Sud d’échange pour la recherche sur l’histoire du développement, et préside l'association néerlandaise pour les études de genre et l'anthropologie féministe (LOVA).
Son projet à l’IGK s'inspire de son intérêt de longue date pour les femmes d'origine africaine vivant au Yémen. Historiquement, le Yémen et l'Éthiopie ont entretenu des relations privilégiées, néanmoins très peu de recherches ont été menées sur la migration yéménite vers l'Est de l'Afrique et vice versa, et notamment sur les aspects ayant trait à la question du genre. Marina de Regt souhaite donc étudier les aspects générationnels, ethniques et de genre du travail domestique rémunéré au Yémen en se concentrant sur l'évolution de la place du travail domestique dans le parcours de vie de trois groupes de femmes d'origine africaine. Ces trois groupes correspondent à des moments particuliers de l'histoire sociopolitique du Yémen, qui sont marqués par des conditions économiques et sociales spécifiques et des discours particuliers sur le genre, le travail et l'ethnicité.
Publications
« Noura and Me. Friendship as Method in Times of Crisis ». Urban Anthropology and Studies of Cultural Systems and World Economic Development 44, no 1‑2 (2015): 43‑70.
avec Bina Fernandez, éd. Migrant Domestic Workers in the Middle East. The Home and the World. New York, NY: Palgrave Macmillan, 2014.
« Close Ties. Gender, Labour and Migration between Yemen and the Horn of Africa ». In Why Yemen Matters. A Society in Transition, édité par Helen Lackner, 287‑303. London: Saqi, 2014.
« Ways to Come, Ways to Leave. Gender, Mobility, and Il/legality among Ethiopian Domestic Workers in Yemen ». Gender & Society 24, no 2 (2010): 237‑60.
« Preferences and Prejudices. Employers’ Views on Domestic Workers in the Republic of Yemen. » Signs. Journal of Women in Culture & Society 34, no 3 (2009): 559‑81.
Pioneers or Pawns? Women Health Workers and the Politics of Development in Yemen. Syracuse, NY: Syracuse University Press, 2007.
Dernière mise à jour: 12. décembre 2016
Professeure Mahua Sarkar
Binghamton University, Vestal, NY, ÉUA
Lives in Motion: Circular Migration and Bangladeshi Contract Workers.
est maître de conférences en sociologie, en études asiatiques et américano-asiatiques et en études féminines à l'Université de Binghamton à New York (SUNY). Ses domaines de recherche comprennent la sociologie historique, la sociologie de la culture, la théorie féministe et du genre, la théorie postcoloniale, les méthodes qualitatives de recherche, l'économie politique des systèmes mondiaux, les pouvoirs publiques et étatiques ainsi que la migration internationale. Elle travaille actuellement sur une monographie consacrée au travail temporaire chez les migrants circulaires bangladais.
Publications
éd. Work out of Place. Berlin: De Gruyter, 2018.
« When Maternity Is Paid-Work. Commercial Gestational Surrogacy at the Turn of the Twenty-First Century ». In Women’s ILO. Transnational Networks, Working Conditions, and Gender Equality, édité par Eileen Boris, Dorothea Hoehtker, et Susan Zimmermann, 340‑59. Basingstoke: Palgrave Macmillan, 2018.
« L’action incertaine. Le contrat de travail temporaire transnational en tant que risque [Uncertain Action. Transnational Temporary Contract Work as Risk] ». In Action et Incertitude. Les épreuves de l’incertain, édité par Marc-Henry Soulet, 457‑83. Basel ; Berlin: Schwabe Verlag, 2018.
« Constrained Labour as Instituted Process. Transnational Contract Work and Circular Migration in Late Capitalism ». European Journal of Sociology / Archives Européennes de Sociologie 58, no 1 (2017): 171‑204.
« Between Craft and Method. Meaning and Inter-Subjectivity in Oral History Analysis ». Journal of Historical Sociology 25, no 4 (2012): 578‑600.
Visible Histories, Disappearing Women. Producing Muslim Womanhood in Late Colonial Bengal. Durham, NC: Duke University Press, 2008.
Dernière mise à jour: 5 février 2020
PD Dr Felix Schnell
Humboldt-Universität zu Berlin, Allemagne
«…to Force Everybody to Work“ – Forced Work, Workhouses and Their Inmates in Tsarist Russia from the 18th to the 19th Centuries.
a obtenu son doctorat en 2004 à l´Université de Bielefeld en soutenant une thèse consacrée à la police dans l´Empire russe tardif. Depuis 2006, il est maître de conférences à la chaire d´histoire de l´Europe de l´Est de l´Université Humboldt de Berlin. À l’été 2011, il a obtenu son habilitation grâce à une étude desrelations entre la violence et le militantisme en Ukraine de 1900 à 1930. Durant le premier semestre 2010/2011, il a été en charge de la chaire d´histoire de l´Europe de l´Est à l´Université Humboldt. Ses principaux thèmes de recherche ont trait à la sociologie historique de la violence, au pouvoir et à la domination en tant que processus sociaux, et à l´histoire de la Russie et de l´Ukraine aux XIXe et XXe siècles.
À l’IGK, il s’intéresse aux maisons de travail et à leurs occupants en Russie tsariste. Il s´agit ici de déterminer d’une part comment cette institution conçue en Europe occidentale a été établie et mise en œuvre en Russie, et d’autre part de quelle manière elle a évolué au cours du temps. En outre, l’analyse porte sur le rôle de ces maisons de travail dans les efforts mis en œuvre par les autorités afin d´améliorer et de discipliner la société. Ce travail s’intéressera aux parcours de vie de leurs occupants et à la manière dont l’institution a influencé leurs biographies. Parallèlement à la pratique des maisons de travail, il s´agit également d’étudier l’idée plus générale du travail comme instrument d’une transformation sociale « venue d’en haut ».
Publications
« Der Gulag als Systemstelle stalinistischer Herrschaft ». In Die Welt der Lager. Zur « Erfolgsgeschichte » einer Institution, édité par Bettina Greiner et Alan Kramer, 154‑85. Hamburg: Hamburger Edition, 2013.
« Die erwartete Nation. Imperien, Bauern und Konjunkturen des Nationalen in der Ukraine (Zarenreich und Sowjetunion) ». Journal of Modern European History 11, no 3 (2013): 375‑96.
« Gewaltkultur und Kommunismus. Ursachen und Formen in der Sowjetunion ». osteuropa 63, no 5‑6 (2013): 93‑106.
Räume des Schreckens. Gewalt und Gruppenmilitanz in der Ukraine 1905 - 1933. Hamburg: Hamburger Edition, 2012.
« Ukraine 1918. Besatzer und Besetzte im Gewaltraum ». In Gewalträume. Soziale Ordnungen im Ausnahmezustand, édité par Jörg Baberowski et Gabriele Metzler, 135‑68. Frankfurt am Main: Campus, 2012.
« Zwei brutale Regime. Stalinismus und Nationalsozialismus. Diktaturen im Vergleich – eine Skizze ». Zeitungszeugen 38 (2012): 6‑7.
Ordnungshüter auf Abwegen? Herrschaft und illegitime polizeiliche Gewalt in Moskau 1905-1914. Wiesbaden: Harrassowitz, 2006.
Dernière mise à jour: 13. décembre 2016